Repas de famille [privé]

J'attendais toute ma famille. Inutile de préciser qu'il y allait y avoir du monde au dejeuner ! J'avais passé ma matinée aux cuisines. Je m'étais levée à l'aube pour avoir le temps de faire un saut au marché.

Une fois par mois nous nous réunissions tous. Enfin aujourd'hui les plus petits étaient à l'académie. C'était la rentrée cette semaine. Je me souvenais de mon passage à l'académie comme si c'était hier et pourtant... J'espère que les enfants apprendraient bien.

Je sifflotais en cuisinant.

- Jerry ? Tu es là ?

Où était-il passé ? J'allais quand même avoir besoin de son aide avant que les premiers invités n'arrivent !

- Jerry tu peux aller ouvrir ?

Encore une fois je n'eus pas de réponse. Où était-il passé ? Il savait pourtant que je n'aimais pas qu'il disparaisse ainsi.

Je jetais un regard à ma casserole, elle pouvait patienter deux minutes. Bon, j'irais ouvrir moi-même. Je m'essuyais les mains sur mon tablier et me dirigeais vers la porte d'entrée.

Même de l'extérieur, je reconnaissais ma fille aînée. Je lui ouvris rapidement et ouvris mes bras pour la serrer contre moi.

- Sarah, ma chérie, comment vas-tu ?

Moi aussi j'avais eu une longue matinée. J'étais aussi parti au marché puisque je n'avais plus de vin à proposer à nos invités. Quand j'étais revenu, je m'étais aperçus de l'une des tuiles du toit s'était envolée et que de l'eau tombait dans notre chambre. Je l'avais réparée du mieux que j'avais pu.

Puis quand j'avais vu l'heure, je m'étais précipité à la douche. Je venais d'en sortir et de finir de me rendre présentable lorsque j'entendis la porte d'entrée. Marie ne devait pas être loin. Je n'allais pas tout faire quand même ! J'ajustais ma cravate et je descendis pour accueillir ma fille aînée.

- Tu es en avance ma chérie.

J'arrivais à la porte de la maison de ma grand mère. Je devais avouer que c'était agréable ces dîners en famille. Lorsque j'étais plus jeune, cela nous permettait de nous retrouver entre cousins.

Tiens maman était déjà là. Je vis le bouquet dans ses mains. Zut, je n'en avais pas pris moi. Bon tant pis, le mois prochain je ferais un effort.

- Bonjour tout le monde !

J'arrivais à mon tour. Je venais à peine de me lever mais j'avais fais un effort pour être présentable. Je réprimais un baillement, puis me présentais derrière Kara.

- Salut les gens !

Je détestais ce genre de réunion. Et puis ce n'était meme pas vraiment ma famille. Mon épouse m'avait demandé de la rejoindre directement chez sa mère. Je ne pouvais pas arriver en retard sans qu'elle ne me fasse la tête.

J'arrivais donc, une bouteille à la main et vis l'attroupement devant la maison... et bien... J'affichais un sourire sur mon visage.

- Bonjour, Bonjour !

Comme Mathew l'avait deviné j'aurai été vraiment en colère s'il était arrivé en retard. Je consultais ma montre. J'étais pour ma part, pile à l'heure. J'arrivais dans le jardin familial quand je vis mon époux. Ah il avait fait un effort. J'en étais tellement soulagée. Je me précipitais vers lui.

- Bonjour toi.

Je lui fis un sourire, lui indiquant à quel point j'étais soulagée qu'il soit venu, puis je me tournais vers le reste de la famille. Deux de mes nièces et ma soeur étaient déjà là.

- Et bonjour les autres.

Oùlala il y en avait du monde, et ils étaient tous entassés devant l'entrée. Je tenais Shirley dans mes bras. Heureusement que nous ne vivions pas loin. Jason devait me rejoindre avec les affaires de la petite.

Je n'avais pas vraiment envie de passer un repas dans le bruit, mais bon, on faisait des efforts pour la famille. Je m'approchais du reste d'entre eux.

- Bonjour tout le monde.

Je me tournais vers Isabel, elle était arrivée presque en même temps que moi.

- Salut petite soeur.

Je fis un sourire poli lorsque Mathew arriva, je n'avais pas spécialité d'affinité avec lui. Puis se fut au tour de tante Laura d'arriver. Forcement, en même temps que son mari, j'étais bête. Je me tournais vers elle pour l'embrasser.

- Tante Laura, je suis heureuse de te voir.

Et pour finir, Louise arriva en tenant Shirley dans ses bras. J'embrassais ma nièce et sourit à ma soeur.

- Bonjour vous deux.

Je souriais de plus belle en voyant arriver deux de mes petites filles.

- Oh bonjour les filles.

Puis ce fut au pire de ma seconde fille et de mon genre, j'allais sortir pour leur dire bonjour lorsque ma troisième petite fille arriva avec mon arrière petite fille. Ca commençait à faire beaucoup de monde.

- Mais entrez entrez ! Allez au salon !

Je tenais mon fils dans mes bras. J'avais pris l'habitude de ne pas trop me surcharger dans ses repas de famille. Et puis de toute façon, mes grands parents avaient tout l'équipement necessaire pour les petits.

J'avais quelques minutes de retard, mais c'était toujours ainsi depuis que j'avais Louis. Je ne pensais pas que Vincent viendrait. Je ne l'espérais pas en tout cas.

Je vis que tout le monde était encore devant l'entrée.

- Bonjour !

- Oh salut Kara, comment tu vas ?

Grand père avait raison, on était tous idiots à rester dehors, je me glissais à l'intérieur et m'assis sur l'un des fauteuils du salon pour enlever sa cape à ma fille.

Les enfants étaient partis à l'académie et voici que nous n'étions pas tranquille pour autant. Nous nous étions disputés. Je ne voulais pas venir et elle avait insisté alors j'étais parti seul. Elle n'allait pas tarder à me rejoindre.

J'arrivais devant la porte et me forçais à sourire.

- Bonjour !

J'étais sortie presque en même temps que mon mari et nous arrivâmes ensemble. Je voulais lui parler avant d'arriver mais il avança vers la maison et salua ma famille. Je soupirais. Le repas n'allait pas être le plus joyeux de tous.

J'arrivais à mon tour.

- Bonjour.

Mon dieu, tout le monde arrivait en même temps ! Au moins mon mari était réapparut. Je m'écartais de ma fille aînée bien que j'attendais toujours sa réponse. Deux de mes petites filles venaient d'arriver. J'avançais pour les serrer contre moi mais cette fois ci c'était mon gendre qui disait bonjour. Trop de monde !

- Bonjour tous les trois.

Ma fille, sa femme, arrivait juste après. Suivis de... presque tout le monde. Je bénis le bon sens de mon mari lorsqu'il demanda à tout le monde d'entrer. Je fis un signe de la main à Kara.

- Tiens, viens me donner un coup de main en cuisine ma chérie.

Je me précipitais dans la cuisine avant que le plat ne soit râté.

J'avais les bras plein de paquet pour la petite. J'arrivais à grand peine dans le jardin.

- Quelqu'un peut m'aider s'il vous plaît ?

Je profitais de l'étreinte de ma mère. J'étais contente d'être la première.

- Très bien et toi maman ?

Je souris à papa, c'était toujours le meme. Cela me faisait plaisir.

- Pas tant que ça.

Deux de mes filles arrivèrent mais à peine je me tournais vers elle que le reste de la famille venait devant la porte un par un. Cela faisait trop de monde. J'entrais à mon tour dans la maison et rejoignis ma fille aînée dans le salon.

- Comment vas-tu ma chérie ? Et comment vont mes adorables petites filles ?

Je posais la cape sur le canapé à côté de moi et tendis Shirley à ma mère. Elles s'adoraient toutes les deux.

- Nous allons bien toutes les deux. Tu sais sans doute que Cristin est à l'académie ?

J'avais annoncé cette phrase avec une pointe de fierté mais en vérité j'étais mortifiée.

Certains entraient, d'autres restaient dehors. Je ne savais pas quoi faire. Je voulais éviter une nouvelle dispute avec mon mari. Finalement je me tournais vers le mari de ma nièce qui appelait à l'aide.

- J'arrive Jason. Oh attention ! Attends, donne moi ça.

J'attrapais le carton qui manquait de tomber.

Que de monde ! Et dire qu'il ne manquait encore. J'entrais dans le salon et sortit des verres. Je me tournais vers Louise et Sarah.

- Vous voulez boire quoi les filles ?

- Merci beaucoup Rae, vous me sauvez.

Je réajustais le reste et me dirigeais vers l'entrée.

- Louise veut toujours s'encombrer lorsque nous emmenons les petites.

Ma femme restait dehors ? Dans ce cas j'allais entrer. Je me dirigeais vers le salon et vers Jerry.

- Vous avez besoin d'un coup de main ?

- Très bien Louise, je te remercie.

Avant que je n'ai le temps de lui demander en retour, elle était déjà rentrée. Je comprenais qu'elle ne veuille pas rester trop longtemps dehors avec la petite. J'entendis mon nom et me tournais vers ma grand-mère.

- Avec plaisir, j'arrive.

Je la suivis dans la cuisine. J'aimais bien passer du temps avec elle.

- Que nous as-tu préparé de bon ?